La surdité, ça nous concerne!
Ce guide, du CRDP Raymond-Dewar s’adresse aux proches des personnes malentendantes afin de les aider à mieux comprendre et s’adapter aux changements du quotidien de leur proche malentendant.
Ce guide, du CRDP Raymond-Dewar s’adresse aux proches des personnes malentendantes afin de les aider à mieux comprendre et s’adapter aux changements du quotidien de leur proche malentendant.
Vous pouvez consulter notre vidéo : Comment fonctionnent les systèmes d’aide à l’audition dans les salles de spectacle et de cinéma.
Le bruit en milieu de travail entraîne plusieurs conséquences, dont la surdité est le problème le plus connu. Il serait une cause d’augmentation des accidents de travail. Chez les travailleurs du Québec, la surdité professionnelle progressive est la plus répandue.
Audition Québec travaille depuis 40 ans à rendre visible la surdité, un handicap invisible. Défense des droits des personnes sourdes et malentendantes, activités de sensibilisation, rôle d’informations, de références et de soutien aux membres, que de chemin parcouru!
En espaces collectifs, en télétravail et pour tous, une seule règle d’or : le temps de récupération. Vos oreilles ont besoin de souffler pour récupérer. Des temps de calme sonore (moins de 30 dB) offrent l’occasion de se désintoxiquer du bruit.
Depuis plusieurs années déjà, en France, les propriétaires d’établissements diffusant de la musique amplifiée et accueillant du public sont tenus de se soumettre à une réglementation sur les niveaux sonores en vue de protéger l’audition du public exposé aux sons amplifiés. Au Québec, il n’existe malheureusement pas de réglementation en la matière.
Au Québec, une poignée de chercheurs travaille occasionnellement sur le bruit industriel. Tony Leroux est l’un d’entre eux. Professeur titulaire, vice-recteur adjoint à la promotion de la qualité et ancien directeur de l’École d’orthophonie et d’audiologie de l’Université de Montréal, il évoque les accidents graves ou mortels sur les chantiers dus à des problèmes d’audition et souligne qu’on entend peu parler des dangers du bruit industriel.
La vaste majorité des interprètes de conférences (85%) rapporte avoir subi plus d’un choc acoustique en cours de carrière. C’est le résultat d’une étude d’Audition Québec en collaboration avec l’Association internationale des interprètes de conférences (AIIC) afin d’évaluer et de définir la prévalence des chocs acoustiques.
Sept stations de mesure du bruit ont été mises en place par Aéroports de Montréal (ADM) dans les municipalités entourant l’aéroport Pierre-Elliott-Trudeau afin d’obtenir un portrait de la réalité sonore des communautés riveraines. Ces données peuvent être consultées en temps réel grâce au site WebTrack. ADM vise à adopter les meilleures pratiques possibles dans la gestion du climat sonore.
L’identification rapide de la déficience auditive est essentielle pour une prise en charge efficace. Plus les appareils seront installés tôt, mieux le cerveau du bébé pourra intégrer ce nouvel outil. La qualité du développement dépend des interactions, relations, stimulations et de la communication non verbale proposées par le milieu social, familial et affectif. Le bébé a besoin de sécurité et d’amour.
Un jeune sur deux s’expose à une déficience auditive à cause de pratiques dangereuses. L’Organisation mondiale de la Santé propose des conseils pour écouter sans risque, par exemple se protéger les oreilles en cas de fort volume sonore. Des pratiques simples existent pour réduire les risques tout en préservant le plaisir de l’écoute!
L’unité de mesure de l’énergie sonore est le décibel, ou dB. Faisons l’analogie avec une vague. Parfois calme et caressante, elle peut aussi être forte et tout endommager sur son passage.
Certaines applications pour téléphones portables servent à mesurer les décibels. Elles permettent d’évaluer sommairement son environnement sonore et de se protéger au besoin. Ce sont des sonomètres.
Le film CODA, adaptation américaine du film culte La famille Bélier, a remporté le prix du meilleur film aux Oscars. Une cérémonie historique pour la communauté sourde.
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a publié une norme internationale pour une écoute sûre lors d’évènements et sur les lieux de divertissements. La norme énonce des recommandations l’imposition d’un niveau sonore moyen maximum de 100 décibels pour une expérience d’écoute agréable.
Des membres d’Audition Québec témoignent. Ces personnes racontent leur parcours de vie entre diagnostic, difficultés, entraide et solidarité.
Le bruit et les expositions sonores dégradent les fonctions auditives, l’état général de santé, la qualité des relations humaines et les capacités cognitives. Le bruit affecte la santé et la qualité de vie de tous. Il est urgent d’agir à titre individuel et collectif.
Si les travailleurs n’aiment pas le type de protecteurs auditifs qu’on leur propose, ils ne les porteront pas. En matière de protecteur auditif, les préférences personnelles des travailleurs sont primordiales.
Caroline Do Cao fait partie de la vingtaine d’audiologistes spécialisés en programmation d’implants cochléaires au Québec. Audiologiste à l’Institut Raymond-
Dewar, elle témoigne de son désir d’exercer une profession qui aide directement les gens atteints d’une surdité importante.
L’Association des personnes avec une déficience de l’audition (APDA) a réalisé un sondage. Les résultats montrent que la plupart des personnes malentendantes ne font rien pour s’informer des adaptations possibles ou améliorer la clarté de leurs conversations, s’en remettant uniquement à leurs prothèses auditives. Les lieux les moins sensibilisés aux personnes malentendantes sont les salles de spectacles et de cinéma. L’APDA agit avec son projet Où sortir sans limites.