S’adapter à la perte auditive : un témoignage et des solutions
Sylvie Gagnon, lors d’une conférence virtuelle d’Audition Québec pour la Journée Nationale de l’Audition 2021, partage son parcours et des stratégies pour s’adapter à la perte auditive.
Sylvie Gagnon, lors d’une conférence virtuelle d’Audition Québec pour la Journée Nationale de l’Audition 2021, partage son parcours et des stratégies pour s’adapter à la perte auditive.
Tina Childress entend la musique, peut écouter la musique, mais l’apprécier n’est pas automatique. Audiologiste, Tina a grandi avec la musique : piano, violoncelle, clarinette, percussions. À 29 ans, elle a commencé à perdre son audition à cause d’une maladie auto-immune de l’oreille interne. Aujourd’hui audiologiste et implantée cochléaire, Tina témoigne de ce que la musique est pour elle et donne des conseils.
La plupart des gens pensent que les personnes sourdes ne peuvent pas profiter de la musique, mais c’est une idée fausse courante. À ce jour, la majorité des personnes dans la communauté des sourds déclarent participer à des activités musicales. Andréanne Sharp travaille au développement d’outils de réadaptation permettant d’améliorer la perception musicale et de nouvelles aides compensatoires utilisant les autres sens.
L’idée que les personnes sourdes ne pourraient pas apprécier la musique est une perception courante dans les sociétés où l’audisme est très présent. Les préjugés auxquels sont exposées les personnes sourdes relativement à leur (in)accès à la musique tendent à être réducteurs et oppressants. Pourtant, la musique joue depuis longtemps un rôle important dans plusieurs cultures sourdes. Une recherche exploratoire menée auprès des deux principales communautés sourdes signeures de Montréal montre les idées reçues sur les expériences de la musique des personnes sourdes méritent d’être reconsidérées.
L’homme de Néandertal a peut-être été condamné à l’extinction parce qu’il avait, de façon persistante, tout au long de sa vie, des infections à l’oreille dues à la structure de ses trompes d’Eustache. C’est l’hypothèse à laquelle est arrivé un groupe de chercheurs. Explications.
De nouvelles études ont démontré une association claire entre une perte auditive non traitée et un risque accru de démence, de dépression, de chutes et même de maladies cardiovasculaires. Des chercheurs de Johns Hopkins Bloomberg School of Public Health ont découvert qu’une perte auditive non traitée augmentait le risque de développer une démence de 50% et une dépression de 40% et ce, en seulement cinq ans. Focus sur cet article du New York Times et la situation de la perte auditive aux États-Unis.
Depuis 1997, on assiste à une hausse importante, constante et presque linéaire des cas de surdité professionnelle acceptées par la CNESST. Y a-t-il une augmentation réelle des cas dans la population ? Est-ce un effet du vieillissement de la population ou une augmentation de la tendance à déclarer? Les auteurs d’un rapport de 2014 de l’Institut national de santé publique discutent de quelques hypothèses.
La chimiothérapie au cisplatine est un traitement efficace pour les enfants atteints d’hépatoblastome à risque standard, mais qui peut entraîner une perte auditive significative et permanente. Des chercheurs ont trouvé que l’administration du thiosulfate de sodium (STS), un antioxydant, à des enfants âgés entre 1 mois et 18 ans, traités au cisplatine, était
associée à une réduction de l’incidence et de la gravité des effets ototoxiques sans compromettre la survie globale. Détails des résultats.
L’approche centrée sur la famille considère que la personne malentendante et les membres de la famille sont les mieux placés pour connaître leurs besoins et qu’ils doivent être partie prenante des décisions qui les concernent. Le point sur cette nouvelle approche dans le domaine des soins auditifs.
Mathew Kavalekalam, étudiant au doctorat de l’Audio Lab Analysis de l’Université d’Aalborg au Danemark, utilise l’apprentissage automatique pour développer un algorithme permettant à un ordinateur d’apprendre puis reconnaître les mots prononcés malgré le bruit environnant. Éclaircissements.
Entendante, l’anthropologue Nathalie Lachance était consciente de ses a priori quand elle a commencé à étudier la communauté sourde du Québec et qu’elle a compris la vision et la représentation du monde de la personne sourde. Entrevue avec celle qui dit être maintenant une meilleure anthropologue.
Des chercheurs ont examiné une nouvelle façon de traiter les acouphènes en faisant en sorte que les gens utilisent l’entraînement en neurofeedback pour détourner leur attention des sons dans leurs oreilles. Le neurofeedback est un moyen d’entraîner le cerveau en permettant à un individu de voir un indicateur externe de l’activité cérébrale et d’essayer d’exercer un contrôle sur elle.
Quels sont les changements induits par un programme structuré d’entraînement à la lecture labiale chez un groupe de participants adultes ayant une déficience auditive acquise? Un projet de recherche à l’Université du Québec à Trois-Rivières s’est penché sur cette question.
Une enquête de Statistique Canada faite auprès d’environ 3000 personnes adultes de 20 à 79 ans a, pour la première fois, été faite à l’aide de mesures audiométriques. Résultats sur le taux de perte auditive chez les Canadiens.
Quels sont les liens entre la résilience et certains facteurs personnels et
environnementaux chez les personnes malentendantes? Louise Duchesne, orthophoniste, fait état d’une recherche prometteuse.
Aussi étonnant que cela puisse paraître, une bonne vision favorise une meilleure audition. Éclaircissements.
Une étude montre que la prise de médicaments contre la douleur, tels que l’ibuprofène ou l’acétaminophène deux fois ou plus par semaine augmente le risque de perte auditive. Explications.
La recherche démontre que les jeunes filles souffrent de plus en plus de déficience auditive, presque autant que les garçons. Détails de la recherche.