Tu aimes la musique… Mais tu es sourd.e !

Tina Childress entend la musique, peut écouter la musique, mais l’apprécier n’est pas automatique. Audiologiste, Tina a grandi avec la musique : piano, violoncelle, clarinette, percussions. À 29 ans, elle a commencé à perdre son audition à cause d’une maladie auto-immune de l’oreille interne. Aujourd’hui audiologiste et implantée cochléaire, Tina témoigne de ce que la musique est pour elle et donne des conseils.

La perception de la musique

La plupart des gens pensent que les personnes sourdes ne peuvent pas profiter de la musique, mais c’est une idée fausse courante. À ce jour, la majorité des personnes dans la communauté des sourds déclarent participer à des activités musicales. Andréanne Sharp travaille au développement d’outils de réadaptation permettant d’améliorer la perception musicale et de nouvelles aides compensatoires utilisant les autres sens.

Expériences musicales dans un projet exploratoire

L’idée que les personnes sourdes ne pourraient pas apprécier la musique est une perception courante dans les sociétés où l’audisme est très présent. Les préjugés auxquels sont exposées les personnes sourdes relativement à leur (in)accès à la musique tendent à être réducteurs et oppressants. Pourtant, la musique joue depuis longtemps un rôle important dans plusieurs cultures sourdes. Une recherche exploratoire menée auprès des deux principales communautés sourdes signeures de Montréal montre les idées reçues sur les expériences de la musique des personnes sourdes méritent d’être reconsidérées.

La clinique des musiciens

Les musiciens et autres professionnels du domaine de la musique (ingénieurs et techniciens de son, chanteurs, DJ ou audiophiles) sont peu ou mal informés sur la santé auditive. Les professionnels de la musique et du spectacle obligent les audiologistes à repenser leur rôle et à modifier les paradigmes qui guident typiquement leurs interventions.

L’oreille (humaine) merveilleuse

L’oreille absolue, c’est-à-dire la faculté d’identifier la hauteur de chaque tonalité de manière absolue, concerne à peu près un adulte sur dix mille. Le point sur ce mystère avec Daniel Morel.

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