Sommaire des actualités du 1er décembre 2025
(ce lien ne mène pas vers la vraie infolettre, c’est juste un exemple)
Au Québec
- Une innovation pour l’accessibilité des personnes vivant avec une surdité (CIUSSS du Saguenay–Lac-Saint-Jean)
Le Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux (CIUSSS) du Saguenay–Lac-Saint-Jean annonce la mise en place de tablettes d’aide à la communication dans les urgences afin de faciliter l’accès à nos services pour les personnes vivant avec une surdité.
Un nouveau protocole immersif de l’Université Laval permet d’évaluer l’hyperacousie plus objectivement. En reproduisant des environnements sonores réels, il mesure les seuils de dérangement et d’inconfort, nettement plus bas chez les personnes touchées. Cette approche pourrait améliorer le diagnostic, le suivi clinique et l’évaluation des interventions.
Les étudiants en musique de l’UBC dénoncent leur transfert dans une salle aux niveaux sonores dangereux, atteignant jusqu’à 216 % de la limite sécuritaire. Ils craignent une détérioration de leur audition et jugent les mesures proposées inadéquates. Ils demandent de regagner l’accès au Chan Shun Concert Hall, mieux adapté.
International
Dans le cadre du lancement de la semaine de la Santé auditive au travail, l’Association nationale de l’audition (ANA – France) a présenté en exclusivité les résultats du nouveau Baromètre national ANA–Ifop 2025, consacré au bruit, à la santé auditive et à la qualité de vie au travail. Certaines populations semblent plus vulnérables.
La Clinique de l’Oreille installe à Paris le premier Décibélateur de France, un afficheur en temps réel du niveau sonore destiné à sensibiliser le public à la pollution acoustique. Alors que 80 % des résidents de la région de Paris y sont surexposés, les impacts sur le sommeil, la santé cardiovasculaire et l’apprentissage inquiètent.
Une méta-analyse révèle que les personnes atteintes de diabète de type 2 présentent un risque de perte auditive quadruplé, particulièrement aux hautes fréquences. Le risque augmente avec la durée de la maladie et un contrôle glycémique insuffisant. L’étude souligne l’importance d’intégrer le dépistage auditif au suivi du diabète.

