Louise Dufour dit être reconnue comme personne handicapée, mais que d’autres identités la définissent. Elles se nourrissent d’un contexte, d’une culture et surtout de l’autre. Ce sont les rencontres avec ses clients et amis autant que celles avec ses enfants et son conjoint qui ont influencé l’image qu’elle a d’elle-même. Témoignage.
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Comprendre le monde qui m’entoure
Louise Dufour a pris plusieurs années avant de comprendre le sens des bénéfices d’une maladie ou d’un handicap. Elle a mis beaucoup de résistances. Témoignage.
Transmission
En thérapie, Louise Dufour a réalisé que, si elle fait comme si elle n’a pas de limitation, ses enfants ne peuvent identifier ce qu’elle ne reconnaît pas elle-même. Ils interprètent ses silences et ses malentendus comme des pertes d’intérêt et même d’intelligence. Témoignage.
Recevoir
Louise Dufour a décidé de consulter un psychologue du Centre Montérégie de Réadaptation, parce qu’elle a réalisé sa difficulté à demander de l’aide. Témoignage.
Quand la patience est passée, je n’étais pas née!
Le conjoint de Louise Dufour, lui aussi, a besoin de patience. Combien de fois dans une journée de jeunes retraités le fait-elle répéter, soit parce qu’il est dans un mauvais angle par rapport à la lumière, soit parce que la sécheuse marche ou pire, soit parce qu’elle essaie de faire deux choses à la fois alors qu’elle a besoin de toute sa concentration pour écouter. Témoignage.